Rendez-vous à l’exposition « Regards sur la Corrèze. Josef Czapski et Jean Colin »

affiche d'exposition colorée

Rendez-vous à l’exposition « Regards sur la Corrèze. Josef Czapski et Jean Colin »

Où? Galerie d’exposition du musée, 18 Rue Michelet 19200 Ussel.

Lorsque? 24 septembre 2022 à 14h.

Venez découvrir l’exposition « Regards sur la Corrèze : exposition de tableaux de paysages corréziens des peintres Joseph Czapski et Jean Colin.

un plan avec le lieu de l'exposition marqué

 

Le 24 septembre, dernier jour de l’exposition à Ussel, nous accueillerons le directrice du Festival de Józef Czapski, Elzbieta Skoczek et Vincent Guiller, l’auteur du livre Jean Colin d’Amiens – ou le jeune homme et la mort.

La directrice du Festival Józef Czapski, Elżbieta Skoczek parlera de l’amitié entre Czapski et Colin. Que cachent les archives ?

Vincent Guiller montrera l’endroit où Josef Czapski et Jean Colin d’Amiens ont travaillé.

« L’amitié de Jean Colin d’Amiens et de Joseph Czapski est une amitié décomplexée, quasiment d’égal à égal. Certes Jean Colin doit beaucoup à cet artiste plus âgé, qui l’introduira dans les milieux parisiens de la peinture et de la littérature, mais Joseph Czapski ne cesse d’apprécier la vivacité et la profondeur d’esprit d’un jeune homme en plein épanouissement intellectuel. » – lire la suite Vincent Guillier: Jean Colin d’Amiens et Joseph Czapski. 

Józef Czapski (Joseph Czapski), peintre, dessinateur, écrivain, essayiste et critique polonais. Né en 1896 à Prague, décédé en 1993 au Mesnil-le-Roi et inhumé au cimetière local.

Il a passé son enfance dans le domaine familial situé en Biélorussie actuelle, sur un territoire jadis appartenant à la Pologne, mais sous occupation russe jusqu’en 1918. Son père était polonais, sa mère autrichienne. 0riginaire d’une famille noble, il n’a jamais utilisé son titre de comte.

Czapski a fréquenté les écoles russes de Saint-Pétersbourg et y a étudié à la Faculté de Droit. Après la révolution bolchévique, ayant perdu tous ses biens, il s’est rendu en Pologne, à Varsovie et à Cracovie.

Il a étudié brièvement à l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie, puis, à partir de 1921, à celle de Cracovie, dans l’atelier du professeur Józef Pankiewicz. Celui-ci séjournait souvent en France, il était ami de Pierre Bonnard.

En 1923 Czapski a fondé, avec d’autres étudiants, le groupe des « Kapistes »; en 1924, ils sont partis à Paris pour y découvrir la peinture dans les musées, les nouveaux courants artistiques, pour admirer les ballets russes. Il y a fait la connaissance de nombreux intellectuels, dont André Malraux, François Mauriac, Jacques Maritain.

Il y a découvert Marcel Proust.

Józef Czapski a présenté ses tableaux pour la première fois en France lors d’une exposition collective du groupe des « Kapistes » à la galerie Zak à Paris.

Il rendait régulièrement visite à Misia Sert dans son appartement rue Constantine. La muse de Renoir, Henri de Toulouse-Lautrec, Félix Vallotton, Pierre Bonnard et Édouard Vuillard, l’inspiratrice des écrivains (Proust, Cocteau, Mallarmé, Apollinaire) et l’amie des compositeurs (Claude Debussy, Maurice Ravel, Igor Stravinski, Karol Szymanowski) décida d’aider les « Kapistes ».

Czapski fit alors la connaissance de Sergei Diaghilev et de ses danseurs: Nijinski, Balanchine, Lifar. Son ami Daniel Halèvy lui parlait de Degas.

Dans les années 1924-1935, le peintre séjourna souvent à Paris. Après la 2e guerre mondiale, rescapé des camps soviétiques, ne pouvant pas revenir en Pologne, il resta en France et habita d’abord à Paris, puis à Maisons Laffitte, pour se fixer définitivement en 1954 dans la maison du 91, avenue de Poissy au Mesnil-le-Roi – site des éditions de l’Institut Littéraire.

Il habitait une modeste pièce, qui lui servait de chambre à coucher et d’atelier. Il était fasciné par la peinture de Cézanne et adorait Bonnard. Il tenait pour modèles d’expression artistique Chaïm Soutine et Nicolas de Stäel.

Observateur assidu de la vie parisienne Czapski l’a dessinée et peint pendant plus de 50 ans. Sur ses tableaux, on voit la salle Pleyel, les théâtres (surtout l’Odéon), les acteurs qu’il connaissait et qui lui ont commandé des tableaux: Madeleine Renaud, Pierre Vial.

Il y a aussi les dessins, sur lesquels figure par exemple Michael Lonsdale, qu’il a vu dans la pièce de Witkiewicz „La Mère”.

Dans son journal intime, on retrouve les portraits d’Edith Piaf, du général Charles de Gaulle, de Valéry Giscard d’Estaing, d’André Malraux. Il a découvert ce dernier dans les années 1930, dans le salon de Daniel Halévy. L’auteur de la Condition Humaine a acheté des tableaux de Czapski après la guerre, lorsqu’il était ministre de la culture. Grâce à lui, le peintre polonais a fait la connaissance de nombreux diplomates et membres du gouvernement français qui ont aidé les Polonais lorsque leur pays était sous le joug communiste après la 2e guerre mondiale.

Les dessins et les tableaux de Czapski figurent dans de nombreuses collections privées de France. Il faut en particulier mentionner celle de Gilles de Boisgelin.

Les tableaux de Czapski permettent d’entrer dans les bars, les cafés, les restaurants, les salles de concert et de découvrir la France à travers son regard. Sensible à la destinée humaine, il fixait dans des cadres picturaux atypiques la vie des pauvres.

Il adorait peindre les plages de France et la nature qui l’entourait: il s’y perdait, comme son maitre Cézanne.

Rendez-vous à l’exposition  « Regards sur la Corrèze » : Exposition de tableaux de paysages corréziens des peintres Josef Czapski et Jean Colin »

 A la galerie d’exposition du musée au samedi 24/09  14h.

Galerie d’exposition du musée, 18 Rue Michelet 19200 Ussel. Gratuit

 

La réunion a été cofinancée dans le cadre du programme de subventions de l’Institut Adam Mickiewicz „La culture polonaise dans le monde”.

 

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